Les « Cahiers d'enseignement »
(cours à l'université Pierre et Marie Curie, Paris)


Les « Cahiers d'enseignement » correspondent à certains des cours que j'ai professés à l'université~Pierre et Marie Curie pendant une quinzaine ou une vingtaine d'années, selon les cas. Ils correspondent à une version finale des polycopiés que j'avais rédigés.

Pourquoi donc les publier sur Internet ? Parce que, comme tout cours, ils ont besoin d'être repris, améliorés et, évidemment, enseignés. Je les dépose donc là comme on jette une bouteille à la mer, et dans le même espoir : que quelqu'un les trouve, les lise, les prenne à son compte et les enseigne à son tour.

Voici la liste de ces « Cahiers » :
  • fascicule 1 Systèmes linéaires. Une introduction à l'algèbre linéaire.
  • fascicule 2 (TAP 1) Présentation du cours.
  • fascicule 3 (TAP 2) Analyse numérique et Ordinateurs.
  • fascicule 4 (TAP 3) Extrema et Différentielles.
  • fascicule 5 (TAP 4) Calcul des variations.
  • fascicule 6 (TAP 5) Formes quadratiques et Opérateurs associés.
  • fascicule 7 (TAP 6) Principes variationnels pour des systèmes de dimension finie
  • fascicule 8 (TAP 7) Méthodes 1.
  • fascicule 9 (TAP 8) Méthodes 2.
  • fascicule 10 Étude et tracé des courbes du type f(x,y) = 0.
Ces « Cahiers » forment trois groupes qui peuvent être abordés de façon indépendante :
  • Le fascicule 1 porte sur la résolution des systèmes linéaires et introduit par ce biais l'algèbre linéaire des espaces vectoriels. Il est le résultat d'un cours dépendant du D.E.A d'Océanographie et de Météorologie Dynamique, cours donné à des étudiants venant d'horizons divers mais dont la caractéristique commune était de ne pas avoir fait de mathématiques durant leur parcours universitaire (ou quasiment). Il était alors nécessaire de leur donner un langage mathématique (un vocabulaire), ne serait-ce que pour être capable de comprendre ce que faisaient les logiciels qu'ils allaient utiliser.

    Ce cours ne requiert pratiquement aucune connaissance ; il suffit juste être capable de comprendre comment se résout un système linéaire de trois équations à trois inconnues en éliminant les variables. En principe, tout élève de Terminale (voire certains élèves de Seconde) sait le faire et il est intéressant de voir qu'avec ce seul prérequis, on peut redécouvrir rigoureusement toute la théorie des espaces vectoriels de dimension finie et et bon nombre de leurs applications.

    Il est prévu d'ajouter ultérieurement quelques compléments à ce cours. Tout lecteur qui m'aura fait savoir être intéressé par cette nouvelle version en m'envoyant son adresse électronique sera prévenu lors de sa publication.

  • Les fascicules 2 à 9 sont issus d'un cours de Techniques d'Analyse pour Physiciens (TAP) donné dans le cadre de la marise de Physique et Applications. Le but de ce cours est de d'introduire et de développer des outils mathématiques compatibles avec les spécificités de nos ordinateurs. Le sommaire et l'esprit de ce cours sont développés dans son premier chapitre dont une version HTML permet au lecteur de se rendre compte rapidement s'il est intéressé par cet enseignement. Si tel est le cas, il pourra ensuite télécharger ce qui l'intéresse.

    Le niveau requis par ce cours est Bac+2, ce qui veut dire que je me suis autorisé à puiser sans vergogne dans les enseignements de mathématiques des deux premières années de l'université ou des classes préparatoires (Il faut bien un jour appliquer ce que l'on a appris) ; et lorsque je le fais, je l'indique pour permettre au lecteur d'aller, si besoin est, puiser dans ses propres sources.

  • Le fascicule 10 est un avatar du cours précédent. L'enseignement de l'étude des courbes dans les deux premières années de l'université n'a jamais été le point fort de cette dernière ; il était souvent limité aux courbe y=f(x), voire aux courbes paramétriques. Malheureusement la Nature ou ses représentations n'offrent que rarement à notre sagacité de telles courbes et il n'était pas inutile de faire un petit complément d'étude pour combler la petite faille qui se faisait jour. Les ordinateurs, censés tout faire, arrivant, l'université n'ayant jamais beaucoup aimé enseigner la géométrie analytique, la petite faille est devenue crevasse, puis gouffre et ce qui n'était au départ qu'un « léger complément », s'est progressivement développé au fur et à mesure de l'arrivée d'étudiants possédant de moins en moins de connaissances sur le sujet.

    Actuellement, il faudrait compléter par l'étude des courbes dans d'autres systèmes de coordonnées, par celles dans l'espace, ...


Téléchargement des « Cahiers » :


       

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